mardi 26 mai 2009

Coule la Seine

Fred Vargas
Coule la Seine
Présentation de l'éditeur : "Ton collègue blond est assez emmerdant mais je l'aime bien, et puis il est généreux. Il se pose des questions sans fond, il s'inquiète et ça fait le bruit des vagues. Toi en revanche, tu fais le bruit du vent. Ça se voit à ta manière de marcher, tu suis ton souffle. Ton ami blond voit une flaque. Il s'arrête, examine la chose et il la contourne, il prépare bien son affaire. Toi, tu ne vois même pas cette flaque mais tu passes à côté sans le savoir, au flair. Tu piges ? T'es comme un magicien... " Il a raison ce clochard, le commissaire Adamsberg est un véritable magicien.
Trois nouvelles pour le prouver, trois enquêtes du commissaire, à Paris, là où coule la Seine
Lu d'une traite en une après-midi au soleil
Excellent , plein d'humour décalé et de surprises jubilatoires
Adamsberg fidèle à lui même, absent et rêveur, inattendu et terriblement efficace.
Danglard le fonceur, râleur, buveur.
et puis les personnages" "secondaires" formidables : clochard poète, alcoolo dandy obsédé par un cintre, un caddy nommé Martin....et cette nuit de Noël, un personnage à elle toute seule cette fameuse nuit des brutes qu'Adamsberg redoute et déteste.
je cite l'auteur qui parle du Père Noël "le vieux type à barbe blanche et robe rouge a envahi les murs, jovial et prometteur. Il est increvable ce type là. Il a pourtant la tête d'un gars qui a forcé toute sa vie sur le pinard. Mais rien à faire, inusable(.....) Dès l'apparition du vieux type, la tension monte d'un cran. Le pays tout entier soumis, se crispe et se prépare à son inévitable joie. A Noël tout le monde s'engueule, la majorité sanglote, une partie divorce, quelques-uns se suicident"..voilà le programme..
et enfin des dénouements inattendus...
Des nouvelles bien tournées... mais terriblement frustrantes ..la fin vient trop vite. On aurait encore voulu voir la silhouette du commissaire déambuler le long de la Seine et Danglard s'énerver après un cintre ou un portemanteau...
Alors je suis allée à la médiathèque faire le plein d'autres "Vargas" pour me consoler !!
C'est le second Vargas offert pour le swap Paris par Lorence qui m'a ouvert une porte que je ne suis pas prête de refermer.

4 commentaires:

  1. Et tu ne nous dis pas lesquels ?

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  2. Moi aussi quand j'ai ouvert la porte Vargas, je ne l'ai plus refermée ! :D

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  3. C'est moi qui ai l'impression d'avoir été un père-noël avec mes Vargas, merci pour ce si joli article, j'espère que tu n'as pas attrapé un coup de soleil en le lisant.

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  4. @stephie g emprunté "ceux qui vont mourur te saluent", "Sans feu ni lieu" et "Debout les morts"
    @Leilona ..en fait elle a écrit bp de choses, tant mieux !!des courants d'air en perspective!!
    @Lorence dit "la mère Noêl" ou la "pythie" des swaps...qui a le pouvoir de deviner ce dont ont envie les autres ;o)

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