La Gigue des Gueux
En l’an de grâce deux mil, ô gué, tempête fut venue
Récolte fut maigre, ô gué, et famine au menu
Auprès du suzerain, ô gué, de l’aide allaient briguer
Tous à la queue-leu-leu, ô gué, les gueux qui haut gueulaient
Enfourche ta bourrique et tire lui la queue, gueux !
Lève ta pancarte et fais un voeu
Devant, Dame Martine, ô gué, de son fief échapée,
A chaque gueux promit, ô gué, 100 sous pour festoyer
L’Oracle Lagarde, ô gué, des troubles avait prévu
Le Suzerain n’en tint compte, ô gué, et son fillot non plus
Enfourche ta bourrique et tire-lui la queue, gueux !
Bouche-toi les oreilles et fais un voeu
Le vin Xavier le Gras, ô gué, pendant ce temps goûtait
Et s’en fût au G20, ô gué, le banquet préparer
Devant le chateau fort, ô gué, les gueux étaient rendus
Mais manque de pot, ô gué, la Suze n’y était plus
Enfourche ta bourrique et tire-lui la queue
Reprends tes guenilles et fais un voeu
En l’an de grâce trois mil, ô gué, tempête sera loin
Laissant les rois sans pertes, ô gué, et les vassaux sans gains
Sainte Ségolène, Mère des Gueux,
Priez pour nous, pauvres gueux
Enfourche ta bourrique et tire-lui la queue
Jette un sou en l’air et fais un voeu
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