Une langue râpeuse, un univers sombre ...Présentation de l'éditeur : Paris, XXe arrondissement. Après trois ans de prison, Malik Diagouraga, alias " El Magnifico ", est enfin libre et s'installe dans l'appartement de son frère. Depuis sa cellule, El Magnifico a entrepris de raconter son existence sous la forme d'un roman, et espère trouver un éditeur qui accepterait de le publier. Mais Malik n'est pas le seul à croire en un avenir meilleur. Dans le quartier, il y a aussi Anthony Duval, un musicien qui cherche à convaincre un producteur de financer son premier album ; Johann Menon, dit " Bonheur ", employé dans le supermarché voisin, qui se lie d'amitié avec un billet de 5 euros... ; Maxou et Anastacia, deux ambitieux qui ne rêvent que de gloire en passant dans une émission de télé réalité. De nombreux autres protagonistes s'inviteront dans la vie de Malik. La descente aux enfers peut dès lors commencer. Drogue, sexe, politique et violence, les destins se croisent, les couples se font et se défont. " Les murs donnent à rêver, mais toujours le même rêve, et les réveils sont difficiles, parfois terribles ", écrit François Dupeyron dans sa préface. La réalité dépasse-t-elle souvent la fiction ? Au lecteur de juger. Mais l'espérance n'habite pas le quartier et personne ne sortira indemne de ce bus.
C'est le deuxième roman de Thomté Ryam
Mon personnage préféré c'est Bonheur qui fait le clown pour gagner sa vie dans un Supermarché ; son seul ami est un billet de 5 euros trouvé sous le lit de son frère. Il discute souvent avec lui en l'installant confortablement sur le divan devant la télévision. Il lui explique son choix :"t'es pas un suiveur, t'aimes pas le troupeau,t'es un dur. Je l'ai vu tout de suite, Billet, t'es un grand, un courageux, un super-héros, mais sache que ta différence, on te la fera payer au prix fort.. " en fait, il se parle à lui même. C'est pathétique et drôle, des dialogues complètement schizophrènes!!!
Dans l'histoire, tous les personnages sont attachants, tous ont un parcours dur et sans illusions, mais ils continuent d'y croire malgré les murs et les barrières... l'espoir ce sont les rencontres, l'amour, l'entraide, l'amitié.....Malik n'essaie pas de s'en sortir tout seul, intuitivement il va vers ceux qui lui "veulent" du bien : Charlotte la "fille comme il faut" l'amoureuse et puis les deux vieux qui vont lui permettre de réaliser son rêve.. il a connu l'enfer tous les enfers., mais il croit encore au paradis....il y a aussi Maxou et Anastacia avides d'argent, de paillettes, papillons attirés par les fausses lumières de la célébrité et des jeux télé.......... pas assez purs ceux-là, trop dans le système, ils se brûleront les ailes.
il y a Anthony qui, grâce à la formidable confiance que Malik va lui insuffler va pouvoir sortir de son ghetto....il suffit qu'une personne tende la main pour que tout arrive
Tous ces destins se croisent et se tricotent dans le bus, dont les arrêts et les péripéties rythment le récit d'une manière très originale. Le conducteur est infect, les voyageurs font le même trajet tous les jours, résignés.
Ce bus est à l'image de la vie : on est tous dans le même wagon avec un conducteur fantasque et des évènements qui nous échappent .......et quand tout semble s'arranger....dérapage complet et définitif. La faute à Bonheur...trop seul, trop idéaliste, sans espoir( alors qu'au départ il a tout, argent, appartement....mais en fait il n'a rien, plus de mère,un père absent, un copain mort )
l'absence d'amour tue.....
Un livre fort, qui distille des sentiments contraires : amour, haine, espoir, tendresse, violence
le style est nerveux, râpeux, rythmé comme un slam bien chaloupé.
se lit d'une traite...
C'est le deuxième roman de Thomté Ryam
Mon personnage préféré c'est Bonheur qui fait le clown pour gagner sa vie dans un Supermarché ; son seul ami est un billet de 5 euros trouvé sous le lit de son frère. Il discute souvent avec lui en l'installant confortablement sur le divan devant la télévision. Il lui explique son choix :"t'es pas un suiveur, t'aimes pas le troupeau,t'es un dur. Je l'ai vu tout de suite, Billet, t'es un grand, un courageux, un super-héros, mais sache que ta différence, on te la fera payer au prix fort.. " en fait, il se parle à lui même. C'est pathétique et drôle, des dialogues complètement schizophrènes!!!
Dans l'histoire, tous les personnages sont attachants, tous ont un parcours dur et sans illusions, mais ils continuent d'y croire malgré les murs et les barrières... l'espoir ce sont les rencontres, l'amour, l'entraide, l'amitié.....Malik n'essaie pas de s'en sortir tout seul, intuitivement il va vers ceux qui lui "veulent" du bien : Charlotte la "fille comme il faut" l'amoureuse et puis les deux vieux qui vont lui permettre de réaliser son rêve.. il a connu l'enfer tous les enfers., mais il croit encore au paradis....il y a aussi Maxou et Anastacia avides d'argent, de paillettes, papillons attirés par les fausses lumières de la célébrité et des jeux télé.......... pas assez purs ceux-là, trop dans le système, ils se brûleront les ailes.
il y a Anthony qui, grâce à la formidable confiance que Malik va lui insuffler va pouvoir sortir de son ghetto....il suffit qu'une personne tende la main pour que tout arrive
Tous ces destins se croisent et se tricotent dans le bus, dont les arrêts et les péripéties rythment le récit d'une manière très originale. Le conducteur est infect, les voyageurs font le même trajet tous les jours, résignés.
Ce bus est à l'image de la vie : on est tous dans le même wagon avec un conducteur fantasque et des évènements qui nous échappent .......et quand tout semble s'arranger....dérapage complet et définitif. La faute à Bonheur...trop seul, trop idéaliste, sans espoir( alors qu'au départ il a tout, argent, appartement....mais en fait il n'a rien, plus de mère,un père absent, un copain mort )
l'absence d'amour tue.....
Un livre fort, qui distille des sentiments contraires : amour, haine, espoir, tendresse, violence
le style est nerveux, râpeux, rythmé comme un slam bien chaloupé.
se lit d'une traite...
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